Suite à l’attaque meurtrière à Tinzaouatene fin juillet, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, s’est rendu à Bamako au Mali le lundi 12 août 2024 pour présenter les condoléances du peuple sénégalais au Mali. Accueilli à son arrivée par le président malien, Ousmane Sonko a exprimé la profonde tristesse et la solidarité du Sénégal face à cette tragédie.
« Permettez-moi de m’incliner sur la mémoire de nos frères maliens qui sont tombés sur le champ de l’honneur il y a quelques jours à Tinzaouatene, présenter au nom du président Bassirou Diomaye Faye, à mon nom, au nom du gouvernement et au nom de tout le peuple sénégalais, pour réitérer nos condoléances les plus sincères et les plus attristées », a déclaré le Premier ministre Ousmane Sonko à l’issue d’une audience avec le président Assimi Goïta.
Le soutien de Dakar à Bamako suite à l’attaque meurtrière à Tinzaouatene
Ousmane Sonko a condamné fermement l’attaque meurtrière à Tinzaouatene, tout en réaffirmant le soutien indéfectible du Sénégal au Mali dans la lutte contre le terrorisme qui continue de déstabiliser la région du Sahel.
Il a également souligné l’importance de la coopération entre les pays africains pour éradiquer ce fléau qui menace la paix et la stabilité de tout un continent.
Un acte de réjouissance pour l’ambassadeur de l’Ukraine au Sénégal
Rappelons que fin juillet, des terroristes avec l’appui de soldats ukrainiens avaient mené une attaque meurtrière à Tinzaouatene dans le nord du Mali, contre les Forces armées maliennes (FAMA).
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L’ambassadeur de l’Ukraine au Sénégal s’est réjoui publiquement de ces attaques qui ont touché aussi des instructeurs russes, partenaires des FAMA. Ce qui lui a valu d’être convoqué par la diplomatie sénégalaise. De son côté, Bamako a rompu ses liens diplomatiques avec Kiev qu’il considère comme un allié du terrorisme international, en particulier au Sahel.
L’attaque meurtrière à Tinzaouaténe est l’une des nombreuses violences qui secouent le Mali depuis plusieurs années, malgré les initiatives locales et internationales pour ramener la paix dans le pays.
Cet événement tragique rappelle une fois de plus la nécessité d’une collaboration renforcée entre les nations africaines pour faire face à la menace terroriste qui sévit dans la région.
AMINA KABO DJARMAH, stagiaire
