La souveraineté alimentaire était au cœur des discussions de la troisième conférence panafricaine sur la Gouvernance Semencière, tenue à Niamey au Niger. Cet événement majeur a réuni des acteurs clés du continent africain, soulignant ainsi l’importance cruciale des semences dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition.
Les participants ont mis en avant le rôle primordial des semences traditionnelles, adaptées aux conditions locales et détenteurs d’un savoir ancestral. Ces semences, souvent négligées au profit des variétés hybrides, sont pourtant essentielles pour garantir la diversité alimentaire et la résilience des systèmes agricoles face au changement climatique gage d’une souveraineté alimentaire en Afrique.
Renforcer la gouvernance des systèmes semenciers pour la souveraineté alimentaire
La conférence a également souligné la nécessité de renforcer la gouvernance des systèmes semenciers en Afrique. Il s’agit de mettre en place des politiques publiques favorisant l’accès des agriculteurs à des semences de qualité, tout en soutenant la recherche et le développement de nouvelles variétés adaptées aux besoins locaux en vue de garantir au continent une souveraineté alimentaire.
Des partenariats pour une agriculture durable
Les échanges entre les différents acteurs ont mis en évidence l’importance de construire des partenariats solides entre les gouvernements, les organisations paysannes, la société civile et le secteur privé. Ces collaborations sont indispensables pour mettre en œuvre des stratégies efficaces en matière de souveraineté alimentaire.
Le Niger, un pays pionnier
En accueillant cette conférence, le Niger a affirmé son engagement en faveur de la souveraineté alimentaire. Le pays, confronté à de nombreux défis liés à l’agriculture, a fait de la promotion des semences locales et de l’agroécologie une priorité.
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Les enjeux de la conférence
Protéger les semences traditionnelles, c’est préserver la biodiversité agricole et garantir la diversité alimentaire. Les semences locales, résistantes aux maladies et aux aléas climatiques, sont essentielles pour faire face aux défis posés par le changement climatique.
La souveraineté alimentaire permet aux pays de réduire leur dépendance vis-à-vis des importations alimentaires et de renforcer leurs économies.
Carol SAWADOGO, Stagiaire
