Les directeurs des centres nationaux d’études stratégiques des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) se sont réunis à Bamako pour renforcer la coopération et harmoniser leurs efforts face aux défis sécuritaires. Cette rencontre vise à développer des stratégies communes et à favoriser l’échange d’expertises pour la stabilité de la région.
Cette rencontre s’est tenue en marge de la rentrée académique solennelle de la 4ème promotion de l’école de guerre du Mali qui s’est déroulée à Bamako.
Une collaboration stratégique pour la stabilité de l’AES
Au cœur de cette rencontre, des directeurs des centres nationaux d’études stratégiques de l’AES à Bamako, l’urgence d’une réponse coordonnée aux menaces qui pèsent sur la région. En effet, face aux groupes armés non-étatiques, aux défis humanitaires et aux enjeux de gouvernance, la nécessité de concevoir des stratégies intégrées est plus pressante que jamais et s’impose aux pays membres de l’AES. Ainsi, chaque centre national d’études stratégiques apporte une expertise précieuse pour répondre à ces menaces transnationales qui touchent les pays de l’AES, en particulier le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
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Les priorités de la sécurité régionale au cœur des discussions
Les directeurs de centres nationaux d’études stratégiques de l’AES à Bamako, venus du Niger et du Burkina Faso ont exprimé leur gratitude aux autorités de la transition malienne pour l’invitation. Ces derniers, ont également profité de l’occasion pour plaider en faveur de l’accompagnement des autorités de l’AES au profit de leurs centres, afin de renforcer davantage la solidarité entre eux.
Cette rencontre des directeurs des centres nationaux d’études stratégiques de l’AES à Bamako, marque une étape cruciale dans la consolidation des efforts de l’AES pour créer un cadre commun de réflexion stratégique. Les échanges ont permis de mettre en lumière les expériences et les initiatives réussies au sein des différents pays, ouvrant la voie à de futures collaborations renforcées. Le succès de ces discussions pourraient avoir des répercussions positives sur la sécurité et la stabilité dans l’ensemble du Sahel.
AMINA KABO DJARMAH, Stagiaire