L’AES poursuit son intégration régionale avec une nouvelle avancée majeure. Après l’annonce du passeport commun, les experts des pays membres se sont réunis à Bamako du 1ᵉʳ au 2 février pour examiner les modalités de mise en place d’un visa commun. Une initiative qui vise à faciliter la mobilité des citoyens au sein de l’Alliance des États du Sahel.
Un visa commun
L’AES franchit une nouvelle étape dans son projet d’intégration régionale. Après de la mise en circulation d’un passeport commun, les pays membres réfléchissent désormais à l’instauration d’un visa commun. C’est dans ce cadre que des experts se sont réunis à Bamako (Mali) du 1ᵉʳ au 2 février pour étudier les modalités de mise en place de ce dispositif
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Ce conclave de deux jours va permettre aux experts de faire la validation des projets d’agenda et de TDR, l’état des lieux des systèmes nationaux de visas, l’examen et l’adoption des projets de directive et décision relatifs au visa Liptako et enfin de proposer un sticker sécurisé du visa communautaire AES.
Des experts des pays membres en concertation à Bamako
Ce visa commun permettra aux ressortissants des pays de l’AES de circuler plus librement au sein de l’alliance. Les discussions ont porté sur les critères d’éligibilité, les procédures d’obtention et les aspects sécuritaires liés à ce projet. Selon les experts présents, l’objectif est d’harmoniser les politiques migratoires pour renforcer la coopération entre les États membres.
L’instauration de ce visa commun marque une volonté affirmée des autorités de l’AES de renforcer l’intégration et la souveraineté régionale.
En facilitant les déplacements, cette mesure devrait également encourager les échanges économiques et commerciaux au sein de l’alliance. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de consolidation de l’unité des États du Sahel.
AMINA KABO DJARMAH
