Onze militaires nigériens ont été tués dans une embuscade vendredi 28 février 2025 près de la frontière algérienne, a rapporté la télévision publique nigérienne. Cette attaque souligne l’insécurité persistante dans cette zone sensible.
Une attaque meurtrière contre une patrouille militaire
Les onze militaires nigériens ont perdu la vie lors d’une embuscade tendue par des assaillants non identifiés près de la frontière algérienne, selon un communiqué diffusé par la télévision publique nigérienne. L’attaque a visé une patrouille en mission de sécurisation dans cette région, connue pour être un point chaud de l’insécurité et des trafics en tout genre.
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« Le chef d’Etat-major des forces armées nigériennes, le général de brigade Salaou Barmou, accompagné du chef d’Etat-major de l’armée de terre, le Colonel-major major Maman Sani Kiaou, est venu à Agadez pour assister aux obsèques des onze militaires nigériens des forces de défense et de sécurité qui ont été tués vendredi, alors qu’ils participaient à une patrouille dans la localité d’Inanbagarett dans le département d’Ingall ‘’. a rapporté la télévision publique nigérienne Télé Sahel
Une région frontalière en proie à une insécurité croissante
Cette embuscade meurtrière intervient dans un contexte d’insécurité croissante le long des frontières nord du Niger, où les Onze militaires nigériens font face à des menaces multiples, allant des groupes terroristes aux réseaux de trafiquants.
Les attaques visant les militaires nigériens se sont multipliées ces derniers mois, alimentant les inquiétudes sur la stabilité du pays. Des observateurs estiment que cette nouvelle embuscade pourrait intensifier les opérations militaires dans le nord du Niger, alors que les autorités cherchent à restaurer la sécurité le long de leurs frontières.
L’identité des assaillants n’a pas encore été déterminée, mais les soupçons se portent sur des groupes armés actifs dans la région. En attendant, les familles des Onze militaires nigériens tombés lors de cette embuscade pleurent leurs proches, victimes d’une insécurité persistante dans cette zone frontalière.
C’est la deuxième embuscade meurtrière contre l’armée nigérienne en moins d’un mois. Le 3 février dernier, une unité de l’armée nigérienne a été aussi victime d’une embuscade dans le département de Téra situé près de la frontière du Burkina Faso.
AMINA KABO DJARMAH
