Sahel

Bénin : Patrice Talon visé par des propos diffamatoires d’un mineur

patrice Talon
Écrit par La Redaction

Patrice Talon, président béninois est au cœur d’une affaire de diffamation impliquant un mineur récemment interpellé.

Les circonstances de l’interpellation

Badarou Bilale, un adolescent béninois, a comparu deux fois devant le Parquet Spécial près la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme (CRIET), les lundi 24 et jeudi 27 février 2025. Il est accusé d’avoir publié un message sur Facebook dans lequel il qualifiait le chef de l’État « d’arnaqueur ».

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Les faits remontent à quelques jours lorsque le jeune a publié sur les réseaux sociaux des propos jugés offensants envers Patrice Talon. Ces publications ont rapidement attiré l’attention des autorités, conduisant à son interpellation .

Il a été ensuite convoqué par le parquet et entendu lors de deux audiences. Les faits reprochés à l’adolescent relèvent des dispositions du Code du numérique en vigueur au Bénin, qui encadre strictement les contenus diffusés sur les réseaux sociaux.

Patrice Talon qualifié d’arnaqueur  

Selon les sources proches de l’enquête, le mineur aurait qualifié Patrice Talon de « gayman », un terme péjoratif signifiant arnaqueur ou escroc. Cette expression, déjà utilisée dans le passé par certains médias étrangers, avait suscité l’indignation des autorités béninoises.

Cette affaire relance le débat sur les limites de la liberté d’expression au Bénin et sur la manière dont les autorités doivent réagir face à des offenses visant des personnalités comme Patrice Talon.

Elle met également en lumière la nécessité d’une éducation aux médias et aux réseaux sociaux pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Enfin, cette affaire impliquant un mineur et le président Patrice Talon souligne les défis auxquels sont confrontées les sociétés modernes dans la gestion de la liberté d’expression, surtout à l’ère du numérique. Elle interpelle sur l’équilibre à trouver entre le respect des institutions et la protection des droits individuels, notamment ceux des plus jeunes.

AMINA KABO DJARMAH

 

 

 

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