Les 44 civils tués à Foumbita viennent accroître le nombre de personnes tuées dans les attaques meurtrières. En réponse, un deuil national de 72 heures a été décrété au Niger à partir du samedi 22 mars dernier. Selon un communiqué officiel du général de corps d’armée,Salifou Mody, les drapeaux sont mis en berne sur tout le territoire.
Le Niger est en deuil après cette attaque terroriste d’une rare violence contre la population de Foumbita, une localité située à Téra, dans la région de Tillabéri. 44 civils ont été tués et 13 autres blessés, dont 4 dans un état critique, lors de cette offensive meurtrière survenue en plein mois de Ramadan.
A lire aussi : Sécurité frontalière : Le Niger et le Nigéria unissent leurs forces
Un deuil de 72 heures en hommage aux victimes
Le général de corps d’armée Salifou Mody a annoncé cette mesure dans un communiqué officiel lu à la télévision nationale. Il a précisé que, durant cette période de deuil, les drapeaux seront mis en berne sur l’ensemble du territoire. Cette décision vise à rendre hommage aux 44 civils tués.
Cet acte barbare, perpétré en pleine prière du vendredi durant le mois sacré de Ramadan, a plongé le pays dans une profonde tristesse et suscité une vague d’indignation nationale et internationale.
Selon le communiqué officiel lu à la télévision nationale, des terroristes lourdement armés ont encerclé la mosquée de Foumbita alors que les fidèles musulmans accomplissaient leur prière. Dans un déchaînement de violence, les assaillants ont ouvert le feu sur les fidèles, faisant 44 morts et 13 blessés, dont quatre dans un état critique. Après leur forfait, les terroristes ont méthodiquement incendié le marché et les habitations avoisinantes, laissant derrière eux un paysage de désolation.
Une attaque meurtrière qui choque la nation
L’attaque de Foumbita s’ajoute à une série d’agressions visant des populations civiles dans la région. Les familles des 44 civils tués pleurent leurs proches, tandis que des appels à un renforcement de la sécurité se multiplient.
Cette tragédie rappelle la vulnérabilité des populations face aux menaces persistantes dans certaines zones du Niger. Le gouvernement a réaffirmé son engagement à traquer les responsables de ce massacre. Pendant ces trois jours de deuil, la nation se recueille en mémoire des 44 civils tués, victimes innocentes d’une attaque d’une rare brutalité.
Face à cette situation, les Nigériens expriment leur solidarité avec les familles endeuillées. La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation. Le pays, marqué par ce drame, pleure encore les 44 civils tués, espérant que justice leur soit rendue.
AMINA KABO DJARMAH
