Pénurie de carburant à Gao, depuis quelques jours, la ville de Gao vit au rythme d’une crise sans précédent avec des prix à la pompe qui explosent et des citoyens de plus en plus inquiets.
Dans certaines zones de la cité, le litre d’essence se négocie désormais entre 1500 et 2000 francs CFA. Une situation explosive qui alimente la colère sociale et suscite de vives inquiétudes parmi les organisations de la société civile, à commencer par l’Union Régionale des travailleurs de Gao (URT-GAO).
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Le litre d’essence entre 1500 et 2000 FCFA
La pénurie de carburant à Gao plonge la population dans une situation critique. Depuis plusieurs jours, les stations-service sont à sec, forçant les habitants à s’approvisionner sur le marché noir à des prix exorbitants. Dans certaines zones de la ville, le litre d’essence se négocie entre 1500 et 2000 Francs CFA, une flambée vertigineuse qui alimente frustration et colère.
Dans un communiqué signé par Hamadoun Abdoulaye, Secrétaire général de l’Union, cette inflation soudaine s’ajoute aux nombreuses difficultés structurelles que connaît la ville : pénurie d’eau, coupures intempestives d’électricité, raréfaction des produits de première nécessité.
L’Union régionale des travailleurs tire la sonnette d’alarme
L’Union régionale des travailleurs de Gao, en première ligne des protestations, dénonce l’indifférence des autorités face à la pénurie de carburant. Elle appelle à des mesures urgentes pour rétablir l’approvisionnement et éviter une explosion sociale. « L’énergie est vitale pour l’économie d’un pays. C’est pourquoi les autorités doivent prendre des mesures pour anticiper sur les crises afin de mieux dominer notamment l’approvisionnement »,
La pénurie de carburant affecte également les services publics. Les établissements scolaires, les centres de santé et même les services de sécurité souffrent d’un manque de mobilité. Les taxis motos et les transporteurs, essentiels à la vie urbaine, sont eux aussi fortement touchés.
Si aucune solution rapide n’est trouvée, la pénurie de carburant risque de provoquer une explosion sociale dans une ville déjà fragilisée. La population attend des réponses claires et des actions concrètes pour sortir de cette impasse.
AMINA KABO DJARMAH
