La nomination de Mohamed Sidi, président en exercice du Conseil National de la Jeunesse du Niger (CNJ), au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports jeudi 17 avril, marque un tournant inédit dans l’histoire politique récente du pays. Cette décision, saluée par de nombreux jeunes, sonne comme une reconnaissance directe de l’engagement citoyen de la jeunesse et un signal fort pour son implication dans la gouvernance.
Mohamed Sidi, une voix jeune dans les hautes sphères de l’État
Porter à la tête du ministère de la Jeunesse un acteur actif et toujours en fonction à la tête du CNJ, c’est ouvrir grand les portes du gouvernement à la jeunesse organisée. Mohamed Sidi, figure bien connue du monde associatif, n’a cessé de défendre les intérêts des jeunes à travers des initiatives de mobilisation, de sensibilisation et de plaidoyer. Son parcours, enraciné dans l’action de terrain, lui donne une légitimité indiscutable.
« C’est un message fort qui nous est envoyé : notre voix compte, nos efforts sont reconnus », déclare Issoufou Boubacar, jeune leader communautaire de la commune de Ouallam.
« Nous espérons qu’il continuera à consulter les jeunes de toutes les régions, y compris celles souvent oubliées comme ceux Ouallam », ajoute Mariama Ide, responsable d’un club de jeunes filles.
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Avec un ministre issu directement des rangs de la jeunesse, les attentes sont grandes. L’amélioration des politiques en faveur de l’emploi, de la formation, du sport et de la participation citoyenne est sur toutes les lèvres. Beaucoup espèrent que la proximité de Mohamed Sidi avec les réalités du terrain lui permettra de proposer des solutions adaptées aux besoins réels des jeunes.
Parmi les priorités évoquées :
- Le renforcement de l’entrepreneuriat jeune
- Le développement des centres socio-éducatifs et sportifs
- L’accès équitable aux opportunités économiques et culturelles
- La valorisation du leadership féminin et rural
Une nomination qui inspire
Mohamed Sidi devient un modèle d’ascension par l’engagement. Son parcours témoigne que la jeunesse peut non seulement être actrice du changement, mais aussi le conduire depuis les plus hautes instances. Il incarne une nouvelle génération de dirigeants, issus du peuple, proches de leurs communautés, et soucieux de leur avenir.
La jeunesse nigérienne a désormais l’un des siens à un poste stratégique. Il ne s’agit plus seulement de promesses, mais d’une réelle opportunité de transformation. Mohamed Sidi, fort de son expérience à la tête du CNJ, devra concilier proximité avec les jeunes et responsabilités gouvernementales pour faire de son mandat un véritable levier de changement.
Zeinabou Abdou
