Une raffinerie d’or sera bientôt installée au Niger. Le pays franchit une étape majeure dans la valorisation locale de ses ressources naturelles, a annoncé le mercredi 23 avril le ministre des Mines, le commissaire colonel Abarchi Ousmane. Ce projet ambitieux est soutenu par un partenariat international.
Le Niger signe un partenariat stratégique pour sa première raffinerie d’or
Dans sa dynamique de transformation structurelle de l’économie, le gouvernement nigérien vient d’annoncer le lancement d’un projet de raffinerie d’or, une première dans l’histoire du pays. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale de valorisation locale des ressources naturelles, longtemps exportées à l’état brut.
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Le projet prévoit également la création d’une unité de fabrication de bijoux ainsi qu’une unité de taille et de polissage des pierres précieuses pour favoriser l’émergence d’une véritable industrie locale de transformation minière.
Le ministre des Mines, le commissaire colonel Abarchi Ousmane a précisé que la raffinerie d’or sera construite grâce à un accord signé avec une entreprise internationale spécialisée dans la transformation des métaux précieux.
Une unité de bijouterie et de polissage des pierres précieuses en projet
Au-delà de la raffinerie d’or, le partenariat prévoit aussi l’installation d’une unité de bijouterie et de polissage des pierres précieuses. Ce développement vise à doter le Niger de compétences locales dans des filières à forte valeur ajoutée et à stimuler l’emploi, notamment dans les métiers de l’artisanat de luxe.
La future raffinerie d’or permettra ainsi de traiter sur place une partie significative de la production aurifère nationale, réduisant la dépendance à l’exportation brute. Elle contribuera également à améliorer la traçabilité de l’or, un enjeu crucial pour la transparence du secteur minier nigérien.
Pour les autorités nigériennes, ce projet de raffinerie d’or marque le début d’une nouvelle ère pour le Niger, où l’exploitation minière devient un levier concret de développement industriel, de souveraineté économique et de création d’emplois durables.
AMINA KABO DJARMAH