Elhadji Kafougou Abba Malam, premier maire de la commune urbaine de Diffa a été honoré à titre posthume par la commune urbaine de Diffa. Le jeudi 1er mai 2025, la salle de réunion de la mairie a été baptisée à son nom, en reconnaissance de ses services.
A lire aussi : Mali : Le général Assimi Goïta pressenti pour un nouveau mandat de 5 ans renouvelable
La mémoire de Elhadji Kafougou Abba Malam, premier maire de la commune urbaine de Diffa, a été honorée lors d’une cérémonie officielle de baptême de la salle de réunion de la mairie. Présidée par le lieutenant Abdou Haliloua, administrateur délégué de la commune, cette cérémonie s’est tenue dans l’enceinte de la mairie en présence des autorités administratives, coutumières, religieuses et de nombreux invités.
Né le 24 août 1946 à N’Guigmi, feu Kafougou Abba Malam a marqué l’histoire administrative du Niger par un parcours exceptionnel. Après des études primaires, secondaires et professionnelles brillantes, il s’engagea dans l’enseignement où il servit comme instituteur et directeur d’école avant d’occuper des postes de responsabilité dans l’administration publique.
À travers ce geste symbolique, la municipalité souhaite rendre un vibrant hommage à Elhadji Kafougou Abba Malam, figure emblématique de la gouvernance locale et acteur clé du développement de la ville de Diffa. Ce dernier a marqué son époque par son leadership, sa rigueur administrative et son engagement pour le bien-être des populations.
Une cérémonie empreinte d’émotion et de reconnaissance
Dans son allocution, le lieutenant Abdou Haliloua a salué la mémoire de Elhadji Kafougou Abba Malam en rappelant ses nombreuses contributions à la vie publique. « C’est un devoir de mémoire que nous accomplissons aujourd’hui. À travers cette salle, son nom vivra pour toujours au cœur même de la gestion communale », a-t-il déclaré.
En inscrivant durablement Elhadji Kafougou Abba Malam dans l’histoire locale, la mairie de Diffa espère inspirer les générations futures au service de l’intérêt général et du développement communautaire.
AMINA KABO DJARMAH
