Le Premier ministre malien, ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, le Général de Division Abdoulaye Maïga, a dirigé dimanche 4 mai 2025, une réunion capitale du Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes. La session s’est tenue à la primature et a rassemblé plusieurs membres du gouvernement autour des questions urgentes liées à la saison des pluies imminente.
Abdoulaye Maïga mobilise contre les inondations
Au cœur des échanges : le curage des caniveaux et collecteurs, la libération des servitudes ainsi que les dispositions sécuritaires prises par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Ces mesures visent à prévenir les inondations récurrentes à Bamako et dans d’autres localités sensibles.
Selon les autorités, des zones critiques comme Missabougou ont été identifiées pour une intervention immédiate. Le génie militaire est mobilisé pour participer aux opérations de curage et de libération des emprises, renforçant ainsi l’efficacité des actions sur le terrain.
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Des actions concrètes sur le terrain
La réunion conduite par Abdoulaye Maïga a mis en lumière les efforts déployés par les différentes sous-commissions techniques. Le ministère de la Sécurité a notamment annoncé un plan d’action renforcé, incluant la sensibilisation des populations, l’évacuation des zones à risque et la coordination des services d’urgence.
La libération des servitudes – notamment des emprises fluviales et des marigots dans le district de Bamako – est une priorité afin de garantir l’écoulement naturel des eaux. Cette opération s’accompagne de campagnes de communication communautaire pour informer et responsabiliser les riverains.
Un appel à la vigilance et à l’action
Le Général Abdoulaye Maïga a salué la mobilisation des acteurs concernés et a insisté sur l’importance d’un suivi rigoureux des mesures arrêtées. Abdoulaye Maïga a également exhorté les autorités locales et les citoyens à s’impliquer activement dans la prévention des catastrophes, rappelant que la sécurité collective dépend de l’engagement de tous.
Zeinabou Abdou Saidou
