L’immersion patriotique est désormais un passage obligé pour les élèves admis aux examens scolaires au Burkina Faso. Le ministre de l’Enseignement secondaire, Boubacar Savadogo a détaillé les modalités de mise en œuvre de ce décret lors d’une conférence publique tenue le mardi 27 mai à Ouagadougou.
Les précisions du ministre Boubacar Savadogo sur l’application du décret
Dès cette année, les nouveaux bacheliers seront les premiers à vivre cette immersion patriotique. Elle se déroulera sur un mois dans les écoles et établissements. Cette rencontre a mobilisé un public composé d’élèves, de parents d’élèves et d’acteurs du monde éducatif, venus s’imprégner des contours de cette nouvelle mesure citoyenne.
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L’élève peut être envoyé dans tout chef-lieu de province pour l’immersion patriotique. 06 modules seront dispensés, abordant des thèmes tels que la nation, le vivre-ensemble, les relations internationales, les origines et coutumes, les valeurs, ainsi que la sociologie du Burkina Faso.
Parents, élèves et éducateurs au cœur de la nouvelle orientation citoyenne
Selon le ministre, l’immersion patriotique vise à renforcer l’attachement des jeunes aux valeurs nationales, à la discipline, au respect de l’autorité, ainsi qu’à l’esprit de service. Il s’agira pour les élèves admis aux différents examens scolaires CEP, BEPC et BAC de passer une période définie dans des structures civiles ou militaires où ils participeront à des activités d’intérêt national et de formation civique.
L’immersion patriotique, selon le ministre Savadogo, ne se limitera pas à une simple formalité administrative. Elle fera l’objet d’une évaluation continue pour mesurer son impact sur le comportement des jeunes dans les écoles, dans leurs familles et dans la société en général.
A la fin de cette immersion patriotique un certificat sera délivré et sera exigé parmi les pièces à fournir pour une inscription dans les universités au Burkina Faso.
Avant de clore la rencontre, le ministre a fait savoir que l’immersion patriotique ne doit pas être perçue comme une punition, mais bien comme une opportunité pour chaque élève de s’imprégner des valeurs fondamentales de la nation burkinabè .
AMINA KABO DJARMAH
