La dengue gagne du terrain au Mali avec 336 cas confirmés. Face à cette situation préoccupante, les autorités tirent la sonnette d’alarme et appellent à la vigilance collective.
Bamako et Sikasso, épicentres de la flambée épidémique
Le Mali fait face à une recrudescence inquiétante de la dengue. Selon les autorités sanitaires, 336 cas ont été formellement diagnostiqués, avec une concentration majeure dans les régions de Bamako et de Sikasso.
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Cette flambée soudaine inquiète les professionnels de santé qui redoutent une propagation rapide du virus si des mesures strictes ne sont pas observées. Le ministre de la Santé et du Développement social, colonel Assa Badiallo Touré a précisé que le pays enregistre une hausse constante des cas, un signal clair que le virus de la dengue, transmis par le moustique Aedes aegypti, circule activement sur le territoire.
La dengue provoque de fortes fièvres, des douleurs musculaires intenses et parfois des complications graves pouvant mettre la vie en danger. L’inaction pourrait entraîner une aggravation de la situation sanitaire dans les jours à venir.
Appel solennel du président Goïta à une mobilisation nationale
Dans un message adressé à la nation, le chef de l’État, Assimi Goïta, a lancé un appel solennel à tous les citoyens. Il exhorte la population à respecter rigoureusement les gestes de prévention contre la dengue, notamment l’élimination des gîtes larvaires, l’usage de moustiquaires et l’assainissement de l’environnement immédiat.
En cette période critique, la dengue constitue une menace sérieuse pour la santé publique. Il est donc impératif de conjuguer les efforts à tous les niveaux afin de stopper la chaîne de transmission. Comme l’a rappelé le chef de l’Etat Assimi Goïta, la dengue est une affaire de tous.
AMINA KABO DJARMAH