Alassane Ouattara, le président ivoirien est au cœur d’une nouvelle polémique. Sa nationalité ivoirienne est contestée devant le Conseil constitutionnel, relançant les débats à quelques mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire.
Une bataille judiciaire à haut risque pour le chef de l’État
A quatre mois de la présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire, un candidat a saisi le Conseil constitutionnel pour contester la nationalité ivoirienne du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
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Dans sa requête, il pointe l’absence de preuve officielle de renonciation à la nationalité burkinabè par le président ivoirien. « Aucune preuve publique de renonciation à la nationalité burkinabè n’a jamais été fournie par Monsieur Ouattara depuis 1985, date à laquelle il commence à bénéficier de la nationalité ivoirienne », a déclaré Dr Camara lors d’une conférence de presse organisée à Abidjan.
Depuis plusieurs semaines, des voix dissonantes mettent en doute la nationalité ivoirienne du chef de l’État, une vieille accusation qui refait surface à la veille de chaque scrutin majeur. Cette fois-ci, l’affaire prend une tournure institutionnelle, puisque la plus haute juridiction du pays est officiellement saisie.
Face à cette nouvelle épreuve, le Conseil constitutionnel est désormais appelé à trancher. Une décision attendue avec impatience, tant elle pourrait peser sur la suite du processus électoral.
En attendant, Alassane Ouattara, serein en apparence, garde le silence, alors que sa nationalité ivoirienne devient un sujet central dans l’arène politique.
AMINA KABO DJARMAH