À l’heure où l’indifférence gagne du terrain, une lumière s’est allumée à N’Djamena. L’Association Famille Ateinkor de Bébédjia (AFAB) a inauguré, samedi 04 septembre, l’Orphelinat Ateinkor, un havre pour ceux que la vie a trop tôt dépouillés de l’amour parental. Placée sous le thème « Un avenir pour nos orphelins », la cérémonie a réuni bienfaiteurs et partenaires autour d’une cause profondément humaine.
Une initiative portée par le cœur
Loin des grands discours et des promesses officielles, l’initiative Ateinkor s’impose comme une leçon d’humanité.
Née en 2020, au plus fort des incertitudes sociales, elle incarne la conviction que la solidarité familiale peut devenir une force de transformation. “Ce projet n’est pas qu’un bâtiment, mais un symbole d’espoir”, a rappelé avec émotion Mme Grâce Djikordingam, présidente de l’AFAB et de l’orphelinat. Des mots simples, mais lourds de sens, à l’image d’une femme et d’une équipe qui ont choisi d’agir plutôt que de se résigner.
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Quand la société civile prend le relais
La cérémonie a rassemblé personnalités, bienfaiteurs et partenaires. Tous ont uni leurs voix et leurs moyens pour rappeler une évidence. Protéger les orphelins.
Plus qu’une œuvre, un appel
Dans un monde où tant d’enfants dorment sans toit ni tendresse, la naissance d’un orphelinat comme Ateinkor a valeur de symbole. Il ne se contente pas d’accueillir des enfants, raconte une histoire collective, celle d’un peuple qui refuse d’abandonner les siens. Un peuple qui, malgré la précarité, trouve encore la force de donner. Parce qu’au fond, chaque enfant recueilli est une promesse, un avenir meilleur.
HIGDE NDOUBA Martin
