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Football: le Mali l’emporte à N’Djamena… sans décrocher la qualification.

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Écrit par La Redaction

Le stade de N’Djamena a vibré  mercredi soir, mais les Sao du Tchad se sont inclinés. Tandis que le Mali n’a pas réussi à transformer sa victoire en billet de qualification.

Dès le coup d’envoi, le Mali a imposé son rythme, maîtrisant la possession et étouffant les tentatives tchadiennes. Les hommes de Raoul Savoy ont résisté avec courage, mais le pressing constant du Mali a fini par faire plier la défense tchadienne. Doumia Kamori a ouvert la marque à la de jeu, rassurant une victoire avant la mi-temps. 

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Le public a cru à un sursaut, mais la rigueur tactique des aigles  a étouffé tout espoir. À la 75e minute, Doumia Kamori marque son deuxième but, une victoire assurée. Malgré ce succès, le Mali voit son chemin vers la qualification se compliquer. Les  résultats du Ghana et Madagascar ne lui sont pas favorables.

Pour les supporters maliens, la frustration est palpable. Le pays du général Assimi , pourtant supérieur dans le jeu, repart sans la certitude d’un avenir assuré dans la compétition. Le sélectionneur malien a salué l’engagement de ses joueurs tout en reconnaissant que le Sao n’est pas une équipe à sous-estimer.“C’est une victoire importante, mais pas facile. Le Tchad nous a posé beaucoup de problèmes en première mi-temps. On a eu la chance de ne pas encaisser. Après quelques ajustements tactiques, on a su prendre le dessus. Il reste encore des points à corriger, mais, l’objectif c’était de battre 5 buts à zéro à domicile, je suis satisfait du résultat”, a déclaré le sélectionneur malien. 

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Côté tchadien, l’amertume est réelle mais tempérée par la fierté. Les Sao ont montré de la combativité face à un pays  expérimenté, solide et discipliné. À la sortie du stade, certains fans reconnaissaient que “ perdre face au Mali, ce n’est pas une honte”. 

Les Aigles  s’imposent  donc sans se qualifier, preuve que la route reste longue même pour les favoris. Pour le Tchad, cette défaite à domicile marque la fin d’un cycle, mais aussi le début d’une réflexion sur l’avenir du football national.

HIGDE NDOUBA Martin

 

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