Amdjarass, une cité nichée aux confins du Sahara tchadien franchit un cap majeur vers son indépendance énergétique. Lundi 13 octobre, la ville a inauguré sa centrale photovoltaïque hybride, un projet emblématique qui marque une nouvelle étape dans la transformation du paysage énergétique local.
Sous un soleil éclatant, la ville du chef de l’Etat a accueilli les autorités nationales et locales venues saluer cette prouesse technique. Le secrétaire général adjoint du ministère de l’Eau et de l’Énergie, Abdelkerim Dangaye, le directeur général de l’ADERM, Younouss Daoussa Mahamat, le secrétaire général de la province, Taryanouba Benjamin, ainsi que le maire Hamit Béguéra, ont pris part à cette cérémonie solennelle.
Pour Amdjarass, cette centrale n’est pas qu’un simple chantier d’infrastructure : c’est une promesse d’avenir. Dans une région où les coupures d’électricité freinent l’activité économique et les services sociaux, la nouvelle installation offre à Amdjarass un souffle d’autonomie, et au-delà, une démonstration de la capacité du Tchad à miser sur le solaire pour bâtir son futur.
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Les habitants d’Amdjarass voient déjà dans cette transition énergétique une source d’espoir. La ville aspire désormais à devenir un modèle pour d’autres localités isolées du pays. À travers ce projet, elle se rêve en vitrine du développement durable sahélien, où la lumière du soleil devient moteur de progrès.
Symbole d’une décentralisation énergétique en marche, la ville prouve que l’innovation peut éclore loin de N’Djamena. De l’Ennedi-Est à la capitale, l’exemple d’Amdjarass fait école. Dans le désert, la lumière d’Amdjarass ne brille plus seulement la nuit : elle éclaire désormais le chemin vers un Tchad plus autonome et résilient.
HIGDE NDOUBA Martin


