Le 8e congrès ordinaire de l’UST s’est ouvert le 15 octobre à N’Djamena, sous la présidence du secrétaire général du ministère de la Fonction publique, Baba Lagne. Le thème choisi, « un regard nouveau pour un dialogue social sincère afin de garantir un travail décent pour tous », traduit la volonté de l’UST de relancer un dialogue social longtemps marqué par les tensions.
Pour le président de l’UST, Barka Michel, ce rendez-vous est l’occasion de réfléchir aux enjeux persistants et de préparer un nouveau pacte social. L’objectif : mettre en œuvre les clauses non résolues de l’ancien pacte, rembourser les impacts salariaux des “16 mesures” et harmoniser les indemnités des agents de l’État. Il a également souligné l’importance de confier la gestion de la couverture santé universelle à un collège impartial et de créer un “corps tripartite” pour combattre corruption, insécurité, impunité et vie chère, enjeux auxquels l’UST entend répondre.
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Le secrétaire général de l’organisation, Baba Lagne a rappelé que le dialogue social sincère n’est pas une option, mais une condition essentielle pour la paix sociale et la promotion du travail décent au Tchad. “Nous avons besoin de propositions concrètes et éclairées pour bâtir un cadre qui réponde aux défis actuels et futurs du monde du travail”, a-t-il déclaré. L’UST, présente dans l’ensemble des discussions, est appelée à jouer un rôle central dans l’élaboration de ce nouvel instrument social.
Ce 8e congrès illustre la volonté du syndicat de repenser au dialogue social et de renforcer la cohésion entre l’État et les partenaires sociaux.
HIGDE NDOUBA Martin
