Au Tchad, le basketball se pratique encore sur des terrains à ciel ouvert, principalement dans les établissements scolaires de la capitale. Malgré l’absence d’infrastructures modernes, le basketball conserve ses adeptes et attire de nouveaux passionnés chaque année.
Le manque d’installations adaptées freine pourtant l’épanouissement de ce sport. Les jeunes joueurs tchadiens rêvent d’un terrain conforme aux normes internationales, capable d’accueillir des compétitions locales et régionales. Aujourd’hui, le basketball tchadien repose sur la volonté de ses pratiquants et le soutien des enseignants d’éducation physique.
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Les périodes de pluie, cependant, mettent le basketball en pause, privant les jeunes de leurs entraînements et limitant le développement de talents. Au même moment, dans d’autres pays africains, le sport bénéficie de politiques sportives ambitieuses et de structures modernes, permettant à la discipline de devenir un vecteur d’éducation et de cohésion sociale.
Pourtant, au Tchad, le basketball reste un sport de rue, joué sur des terrains irréguliers et souvent sans panier réglementaire. Les passionnés continuent malgré tout à dribbler, à tirer et à rêver d’un futur où le basketball sera enfin reconnu et soutenu à sa juste valeur.
Construire un vrai terrain de sport au Tchad serait plus qu’un projet sportif : ce serait un signal fort pour la jeunesse et un levier pour le développement du sport. Car malgré ses limites actuelles, le sport tchadien a du talent et de la volonté à revendre. Et tant que la balle rebondira, ce discipline continuera d’inspirer, même sous le soleil ardent de N’Djamena.
HIGDE NDOUBA Martin
