Une femme s’est jetée ce jeudi 23 octobre 2025 matin du 3e pont de Bamako après avoir déposé son bébé d’environ un an au bord de la barrière. Un drame bouleversant qui interroge sur la souffrance silencieuse de nombreuses mères.
Un geste tragique sous les yeux des passants
Selon des témoins, la femme, visiblement troublée, a garé brièvement avant de détacher son enfant d’environ un an, qu’elle a posé calmement près de la barrière de sécurité. Sans un mot, la femme a ensuite enjambé la rambarde et s’est jetée dans le fleuve Niger, sous les regards impuissants et horrifiés des passants.
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Les raisons de ce geste tragique demeurent pour l’instant inconnues. Certains évoquent une profonde détresse émotionnelle, d’autres parlent d’un possible désespoir lié à la situation sociale. Ce drame met en lumière la fragilité psychologique que peuvent traverser certaines femmes confrontées à des difficultés silencieuses.
Un appel à la vigilance face à la détresse silencieuse
Le drame du pont de Bamako met en évidence la nécessité de prêter davantage attention aux signes de détresse autour de nous. Chaque femme, chaque mère mérite d’être écoutée, comprise et soutenue avant que le pire ne survienne.
Si vous traversez une période difficile, parlez-en à un proche, un professionnel ou un centre d’écoute. Une parole peut sauver une vie.
AMINA KABO DJARMAH
