La récente décision du Mali de fermer ses frontières terrestres avec la Mauritanie pour des raisons sécuritaires plonge les éleveurs mauritaniens dans l’incertitude.
La transhumance transfrontalière stoppée
En raison de la lutte contre le terrorisme, Bamako a ordonné la fermeture de ses frontières avec Nouakchott, mettant fin à la transhumance transfrontalière qui reliait depuis des années les deux pays.
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Cette fermeture des frontières terrestres prive désormais les éleveurs mauritaniens de leurs zones habituelles de pâturage situées au Mali. Selon les associations pastorales, plus de 70 % du bétail mauritanien migre chaque année vers le territoire malien à la recherche de pâturages verdoyants.
Les éleveurs appellent à une solution urgente
Face à cette fermeture des frontières terrestres, les éleveurs expriment leurs inquiétudes et redoutent des pertes économiques considérables. Beaucoup d’entre eux appellent leurs autorités à engager un dialogue rapide avec le Mali afin de trouver une issue favorable.
Les organisations d’éleveurs insistent sur la nécessité d’une coopération régionale pour éviter une crise pastorale. Pour eux, la fermeture des frontières terrestres ne doit pas compromettre les liens économiques et sociaux qui unissent les deux peuples.
En attendant une solution, l’incertitude persiste et le bétail mauritanien reste bloqué aux portes du Mali.
AMINA KABO DJARMAH


