La grève des enseignants des écoles publiques se poursuit et commence à avoir des répercussions sur les établissements privés. Fatigués de rester à la maison, certains élèves du public ont perturbé les cours dans des écoles privées, obligeant plusieurs établissements à fermer leurs portes jusqu’à lundi 6 novembre 2025 . Cette situation met en lumière les effets collatéraux d’une grève qui dépasse le simple cadre des écoles publiques.
Pour le gouvernement, la grève est un défi de taille. Les négociations avec le syndicat des enseignants se poursuivent, mais aucune issue concrète n’a encore été trouvée. Chaque jour de grève accroît le retard scolaire et accentue le malaise des parents et des élèves privés, pris malgré eux dans cette crise.
Les directeurs d’écoles privées, confrontés à cette paralysie, ont préféré suspendre temporairement les cours pour garantir la sécurité de leurs élèves. Cette cessation de travail illustre les tensions persistantes dans le secteur éducatif et les limites des solutions temporaires.
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Dans les écoles publiques, cette protestation se justifie par des revendications légitimes des enseignants, mais pour les élèves du privé, la protestation se traduit par une incertitude et une inquiétude croissante. Le dialogue entre le gouvernement et les syndicats devrait trouver rapidement une solution pour que cette grève ne devienne pas le symbole d’un système éducatif paralysé.
En attendant, la grève continue de peser sur l’ensemble de la communauté éducative, menaçant d’alourdir encore les retards et de perturber durablement l’année scolaire.
HIGDE NDOUBA Martin


