Sahel Culture

À 16 ans, Maïwala Anne-Marie bouscule la littérature tchadienne

Maïwala Anne-Marie
Écrit par La Redaction

À seulement seize ans, Maïwala Anne-Marie illumine la scène littéraire tchadienne avec la parution de son premier roman, “À l’abri des apparences”. Entre fiction engagée et fresque éducative, l’ouvrage révèle une jeunesse lucide, porteuse d’espoir et d’un profond sens de la justice sociale.

Une histoire au-delà du récit scolaire

Le roman plonge le lecteur dans le quotidien d’Adèle, une lycéenne brillante mais en difficulté en mathématiques. Ce qui semblait n’être qu’une histoire d’adolescence se mue peu à peu en enquête palpitante : la jeune fille découvre un réseau de corruption au sein de son établissement. Avec l’aide de ses amis Néranyalda et Christian, elle mène une lutte pour la vérité et la justice, symbole d’un engagement collectif et d’une jeunesse résolument debout.

Un talent né de la curiosité et de l’encadrement

Née le 7 août 2009 à N’Djaména, Maïwala Anne-Marie a toujours montré une vive curiosité intellectuelle. Son univers familial et scolaire, empreint d’écoute et de responsabilité, a nourri son goût pour la lecture et l’écriture.

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C’est sous l’œil attentif du professeur MBAÏRAMADJI Hippolyte, passionné de littérature, que sa plume s’affirme. Ce roman, fruit d’un atelier d’écriture, marque la concrétisation d’un rêve adolescent devenu réalité.

Une voie prometteuse pour la littérature tchadienne

Avec ce premier roman, Maïwala Anne-Marie s’impose comme une figure montante de la littérature tchadienne contemporaine. Sa plume, à la fois simple et percutante, ouvre la voie à une génération d’auteurs jeunes et engagés.

À travers ses mots, elle rappelle que la jeunesse tchadienne, souvent tenue à l’écart, possède les clés d’un avenir plus juste et plus lumineux.

HIGDE NDOUBA Martin 

 

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