Dans le cercle de Niono, des individus armés ont récemment perpétré un acte de vandalisme en incendiant plusieurs champs de riz le samedi 16 novembre 2024.
L’incident a eu lieu vers 17 heures dans le secteur ND5 de l’Office du Niger, une zone capitale pour la production de riz. Cet acte dévastateur menace la sécurité alimentaire de nombreuses familles rurales déjà fragilisées par l’insécurité.
Destruction ciblée des cultures vivrières
Des individus armés, arrivés depuis la direction de N’Dilla en passant par le secteur B6, ont mis le feu aux rizières prêtes pour la récolte, causant d’importants dégâts.
Après leur acte barbare, ces individus armés se sont dirigés vers une destination inconnue. Une vidéo circulant sur plusieurs plateformes montre les champs en flamme, alimentant la désolation des cultivateurs, qui craignent pour la sécurité de leurs récoltes et de leurs vies.
Les champs de riz, situés dans les zones inondables, sont essentiels pour la subsistance des communautés locales.
Selon des témoignages, les individus armés ont pris pour cible ces cultures, les incendiant de manière délibérée.
Cette destruction s’inscrit dans un contexte d’intimidation visant à contraindre les populations à abandonner leurs terres fertiles.
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champ de riz
Conséquences désastreuses pour les agriculteurs
Les agriculteurs, pour la plupart sans ressources, voient leurs efforts d’une saison entière partir en fumée.
Ces incendies aggravent la précarité et risquent d’engendrer des déplacements massifs de populations.
Protection des zones agricoles contre les individus armés
Face à cette situation, les autorités locales et les organisations humanitaires appellent à des mesures urgentes pour protéger les zones agricoles et les populations.
L’intervention rapide des forces de sécurité est réclamée pour dissuader les individus armés et rétablir la sérénité dans ces zones rurales vitales pour l’économie locale.
Les habitants de la région ont exprimé leur inquiétude et lancé un appel aux autorités pour intervenir et assurer leur sécurité, afin qu’ils puissent achever leur moisson sans craindre de nouvelles attaques.
AMINA KABO DJARMAH
