Le 16 septembre 2024, aura lieu à Bamako, le lancement de la Confédération des peuples de l’Alliance des États du Sahel (CP-AES). Cette nouvelle organisation de la société civile se donne pour mission d’accompagner les dirigeants des pays membres de l’AES (Mali, Niger, Burkina Faso) dans leur volonté de renforcer la coopération régionale et de préserver la souveraineté de leurs États.
Le lancement de la CP-AES s’inscrit dans un contexte marqué par les défis sécuritaires et les aspirations à une plus grande autonomie des pays du Sahel. Face à l’échec perçu de certaines organisations régionales, comme la CEDEAO, les populations de ces trois pays ont exprimé le besoin de s’unir et de prendre leur destin en main.
Les missions de la CP-AES
La CP-AES s’est fixée plusieurs objectifs ambitieux. La confédération se veut être le relais entre les décisions politiques et les populations, en veillant à ce que les projets de développement bénéficient au plus grand nombre.
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En renforçant les liens entre les peuples, en valorisant leur patrimoine commun et en favorisant les échanges économiques et culturels. En défendant les intérêts des pays membres face aux enjeux internationaux et en renforçant leur capacité à faire face aux défis communs.
La CP-AES, une organisation inclusive et participative
Ouverte à tous ceux qui partagent ses valeurs, la CP-AES mise sur une gouvernance décentralisée pour favoriser une participation active des populations. Chaque pays membre dispose d’une coordination nationale chargée de mettre en œuvre les décisions de la confédération au niveau local.
Perspectives d’avenir
Le lancement de la CP-AES marque une nouvelle étape dans le processus d’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. En associant les populations aux décisions politiques, cette organisation vise à renforcer la légitimité des dirigeants et à accélérer le développement de la région. Les défis restent nombreux, mais la dynamique créée par la CP-AES laisse entrevoir de belles perspectives pour l’avenir
Carol SAWADOGO, Stagiaire
