Selon un communiqué de la Présidence du Faso de ce lundi 22 janvier, le président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré lancera les activités d’une usine de traitement des résidus minier demain mardi. Cette structure, une première du genre au Burkina, permettra au pays de mieux profiter de ses ressources minières.
Le Burkina-Faso envisage de mettre plus de transparence dans son industrie extractive et de se donner les moyens de jouir pleinement de toutes les ressources que sa terre lui offre. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de développement durable et de gestion responsable des ressources naturelles.
Traitement des résidus miniers
L’installation qui va voir ses activités officiellement lancées ce mardi par le chef de l’État est situé dans la zone industrielle de Kossodo à Ouagadougou. L’usine dénommée Golden Hand sera chargé d’extraire les métaux précieux cachés dans les résidus issues des premières extractions. Ce procédé permettra au Burkina de ne perdre aucune once de ses ressources naturelles.
L’opérationnalisation de cette usine de traitement des résidus miniers a été motivée par la saisie de 32 conteneurs de charbon fin en 2018 et les soupçons de dissimulation d’or et d’argent dans ces résidus. L’usine va donc optimiser l’extraction des substances précieuses, contribuant à renforcer le contenu local dans le secteur minier burkinabè.
Un arrangement entre l’État et la société Essakane, va permettre au pays d’accéder à plusieurs centaines de tonnes de charbon fin, qui seront retraités dans l’usine. En plus, elle sera alimentée par les résidus provenant des différentes unités minières du pays. Avec cette usine de traitement des résidus miniers, le gouvernement entend encadrer plus strictement le traitement des ressources naturelles sur son territoire.
Lire Aussi : Sécurité au Burkina Faso : Élimination du chef de la base de Sablogo/Lalgaye et de ses complices
D’autres mesures sont déjà prises pour la gestion des ressources naturelles notamment l’or. Des dispositions sont déjà prises pour l’installation d’une usine de raffinage d’or, prévue pour le mois d’août 2024, ce qui permettra au pays d’assurer la production, la transformation et la commercialisation de l’or, sans être obligé d’exporter les ressources pour leur raffinage. Toutes ces mesures vont dans le sens d’une exploitation minière plus durable et de donner un coup de pouce au développement économique du Burkina-Faso.
