Assurer la sécurité du pays avant tout processus électoral est une nécessité pour le Mali. C’est ce qu’a indiqué une délégation de la Coalition des Forces Patriotiques (COFOP) reçue ce jeudi 28 mars par le Premier ministre malien, Dr Choguel Kokalla Maïga.
La période de transition est arrivée à son terme le 26 mars dernier. En effet, les nouvelles autorités du Mali s’étaient entendues avec la Cedeao pour une période de transition de 24 mois qui allait débuter le 26 mars 2022 et aboutir à une élection présidentielle. Depuis, mardi la polémique enfle donc sur les réseaux sociaux quant à la tenue de cette élection.
D’abord assurer la sécurité du pays
La délégation du COFOP était conduite par son président Abdoulaye Amadou Sy. Ce dernier, s’exprimant au nom de son groupe a salué la restauration territoriale avec la reprise du Kidal. S’agissant de la transition, il a fait savoir qu’il serait plus judicieux d’assurer d’abord la sécurité du pays et de réaliser des réformes institutionnelles fortes et irréversibles pour une paix durable, avant toute élection.
« Pour faire des élections, il fut être en sécurité et disposer de réformes et institutions fortes » a martelé M. Amadou Sy. Toutefois, une amélioration de la situation sécuritaire est constatée, aussi la COFOP a estimé qu’on pourrait privilégier l’option d’organiser l’élection présidentielle dès que les conditions seraient réunies.
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Ainsi, l’équipe qui viendrait au pouvoir aurait le temps d’organiser les autres élections, à savoir les législatives, les municipales et les sénatoriales. Abordant l’aspect économique du pays, le président Sy a salué le retrait du Mali de la Cedeao et appelé à envisager la création d’une monnaie commune dans le cadre de l’AES.
