Après les travaux entre les différentes responsables au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), les sommités de l’organisation vont bientôt tenir leur sommet. L’information est donnée par nos confrères de Malijet.
L’Alliance des États du Sahel, poursuit son assise, huit mois après sa création. Plusieurs travaux ont été réalisés pour lui donner une assise juridique. Plusieurs propositions ont été faites par des équipes techniques, étudiées par les responsables politiques. Il ne reste plus que l’étape de la validation par les chefs d’État des trois pays membres.
AES : Sommet des chefs d’État
Huit mois après sa création, l’Alliance des États du Sahel fait son petit bonhomme de chemin. Après les hauts fonctionnaires des trois pays qui s’étaient rassemblés en février dernier à Ouaga pour réfléchir sur « fondamentaux de l’architecture institutionnelle de l’AES et la création d’une confédération ». Ces experts ont préparé les travaux de la réunion des ministres des Affaires étrangères qui devait suivre.
Les ministres des Affaires étrangères se sont réunis par la suite et ont acté l’option d’une architecture institutionnelle de l’organisation. Cette architecture comprend les sommets des chefs d’État et gouvernement, les sessions du conseil des ministres et des sessions des représentants des parlements.
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La question de la gestion du Liptako Gourma s’est aussi invitée dans les discussions, ont rapporté nos confrères de Malijet. Les ministres ont décidé d’inscrire le sujet à l’ordre du jour du prochain sommet des chef d’États de l’AES, a précisé notre source. En attendant les trois ministres des Affaires étrangères ont adopté le projet de charte de référence graphique de l’organisation et approuvé la prise d’actions urgentes pour appropriation par les populations.
Les chefs d’État-major des armées des trois pays se sont aussi réunis récemment et ont décidé de la création d’une force conjointe pour lutter contre le terrorisme. C’est donc le tour des chefs d’États de l’AES de se réunir pour entériner toutes ces décisions, et c’est pour bientôt, rassurent nos confrères.
