Le Mali a ratifié le traité de création de la Confédération de l’AES (Alliance des États du Sahel). Cette décision, prise lors du dernier Conseil des ministres, marque un tournant dans les relations entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Les trois pays, confrontés à des défis sécuritaires et économiques similaires, ont décidé d’unir leurs forces pour faire face à ces enjeux communs.
Une coopération multiforme au cœur du projet de la création de la confédération de l’AES
Au-delà de la défense et de la sécurité, la création de la Confédération de l’AES vise à renforcer la coopération dans de nombreux domaines. Les trois pays adoptent une position commune sur la scène internationale.
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La libre circulation des personnes et des biens sera favorisée, ainsi que la réalisation d’investissements structurants. Des échanges réguliers entre les parlements des trois pays permettront de renforcer le lien entre les citoyens.
Des institutions solides pour une gouvernance efficace
Pour assurer le bon fonctionnement de la Confédération, des institutions ont été mises en place. Elles définissent les orientations stratégiques de la Confédération et seront chargées de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques communes. Elles représenteront les citoyens des trois pays et exerceront un contrôle démocratique sur les institutions.
Un tournant pour la région du Sahel
La création de la Confédération de l’AES, est un événement majeur pour la région. Elle marque une volonté de renforcer la coopération régionale et de trouver des solutions durables aux défis auxquels les pays du Sahel sont confrontés. Cette nouvelle dynamique pourrait inspirer d’autres initiatives d’intégration en Afrique.
Carol SAWADOGO, Stagiaire
