Au Burkina, une nouvelle tentative de déstabilisation a été déjouée par les autorités. L’information qui circulait depuis quelques jours a été confirmée par le gouvernement ce jeudi 18 janvier.
Le capitaine Ibrahim Traoré, depuis sa prise de pouvoir, a déjà essuyé plusieurs tentatives de coup d’État. Mais toutes les fois, les services de sécurité ont réussi à déjouer la tentative et procédé à des arrestations. Cette dernière tentative est la deuxième en l’espace de trois mois, ce qui appelle à plus de vigilance de la part des autorités.
Un scénario apocalyptique de déstabilisation
Le communiqué est signé du porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. « Le gouvernement informe le peuple burkinabè que depuis le 13 janvier, les services de sécurité sont à pied d’œuvre pour démanteler un réseau de déstabilisation du Burkina Faso » informe le communiqué.
Ce réseau planifiait une déstabilisation « des institutions du Burkina Faso et de mettre un coup d’arrêt brutal aux processus de refondation pour la dignité, l’intégrité, la liberté et la souveraineté du pays ». Il est composé de « militaires en fonction, des militaires radiés, des civils et des activistes, entre autres ».
Ces individus avaient choisi « la date du 14 janvier » pour réaliser leur plan. Des individus ont été contactés dans différentes casernes militaires sur l’ensemble du pays, afin d’organiser une sorte de mutinerie, précise le communiqué. Des Organisations de la Société civile acquises à leur cause devaient prendre le relais.
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Des financements à leur endroit étaient d’ailleurs en cours de déblocage et de transfert depuis l’extérieur. Il était prévu que profitant de ces troubles, un commando venu de l’extérieur, entre en jeu pour attenter à la vie de plusieurs autorités de la transition et semer le chaos. Mais « la vigilance des services de renseignement et la promptitude des forces patriotiques de défense et de sécurité ont permis d’interrompre » la mise en œuvre de la tentative, rassure le gouvernement.
Des interpellations ont été faites et les investigations sont en cours, mais il est déjà établi qu’un « groupuscule de personnes qui considère qu’il doit jouer un plus grand rôle dans les prises de décisions publiques et politiques » est derrière ces évènements projetés. De plus amples éclaircissements seront données à l’opinion nationale et internationale sur cette tentative de déstabilisation, promet le gouvernement.
