La situation politique au Tchad suscite des préoccupations croissantes alors que Makaïla Nguebla, ancien blogueur devenu conseiller aux droits de l’homme à la présidence, exprime publiquement ses inquiétudes quant à un possible « renfermement » des autorités. Son récent écartement de son poste, qu’il avait accepté à son retour d’exil, attire l’attention sur les évolutions en cours dans le pays. Face à cette situation, Nguebla met en garde contre les risques de dérives menant à une radicalisation et à un rétrécissement de l’espace civique et politique.
Depuis sa nomination en tant que conseiller aux droits de l’homme à la présidence, Makaïla Nguebla était perçu comme un symbole de l’ouverture et de l’inclusion dans le processus de transition politique au Tchad. Cependant, son écartement récent du poste suscite des interrogations quant aux intentions des autorités, surtout à l’approche des élections. Nguebla souligne un possible retour en arrière sur les avancées initiales en matière de démocratisation et de respect des droits de l’homme, mettant en garde contre les dangers d’un rétrécissement de l’espace démocratique.
Un « renfermement » des autorités remettant en cause les promesses de transition selon Makaïla Nguebla
Dans ses déclarations, Makaïla Nguebla exprime son inquiétude quant à l’orientation actuelle des autorités tchadiennes, soulignant un « renfermement » autour des caciques du régime Déby. Cette évolution risque de compromettre les avancées réalisées jusqu’à présent et de miner la confiance dans le processus de transition politique. Nguebla met en garde contre les dérives potentielles qui pourraient éloigner le pays de la voie de la pacification et de la démocratisation, soulignant l’importance cruciale de maintenir un espace civique ouvert et inclusif.
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Face à cette situation, Nguebla appelle à la vigilance et à la mobilisation de la société civile et de l’opposition démocratique pour défendre les acquis démocratiques et garantir le respect des droits de l’homme. Il met en garde contre les risques d’une répression accrue et d’une détérioration de la situation des droits de l’homme au Tchad. Par conséquent, il souligne l’importance de rester attentif aux évolutions politiques dans le pays et de soutenir les voix qui œuvrent en faveur de la démocratie et de l’inclusion.
