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Terrorisme dans le Sahel : bientôt la fin de ces bandits armés

Terrorisme dans le Sahel : bientôt la fin de ces bandits armés
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Rédigé par La Redaction

Les trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont décidé de jumeler leurs forces dans la lutte contre le terrorisme. C’est ainsi qu’une force conjointe est annoncée par les chefs d’état des armées de ces trois pays, réunis ce mercredi à Niamey au Niger.

Depuis plusieurs années, le terrorisme s’est déportée en Afrique notamment dans le Sahel, bouleversant la vie des paisibles populations de ces localités. Trois pays principalement, le Mali, le Burkina-Faso et plus ou moins le Niger, font les frais de ces bandits armés. Mais depuis les renversements à la tête de ces États ayant consacré l’arrivée des militaires au pouvoir, les armées nationales sont en train de prendre le dessus sur cette menace.

Une force conjointe pour combattre le terrorisme dans le sahel

Ce mercredi, les chefs d’état-major des armées du Mali et du Burkina ont rejoint leur homologue du Niger à Niamey pour tenir une réunion entre frères d’armes. Cette rencontre entre dans le cadre de la Charte de l’AES qui prévoit la création d’une armée commune entre les trois États membres de l’organisation. Les chefs des armées se sont donc entendus sur la mise en œuvre d’une force conjointe.

Son objectif sera de mener des opérations conjointes contre les forces terroristes et de sécuriser les frontières communes de ces trois pays, conformément à la Charte de l’AES signée le 16 septembre 2023. Cette « force conjointe des pays de l’AES (…) sera opérationnelle dans les plus brefs délais pour prendre en compte les défis sécuritaires dans notre espace », a indiqué le général Moussa Salaou Barmou, chef d’état-major nigérien des armées, dans le communiqué final de la réunion.

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Les trois armées sont parvenues « à élaborer un concept opérationnel » qui «  permettre d’atteindre les objectifs en matière de défense et de sécurité », a souligné le général Barmou. « Nous sommes convaincus qu’avec les efforts conjugués de nos trois pays, nous parviendrons à créer les conditions d’une sécurité partagée », a rassuré le communiqué final.

Pour rappel, face à la menace commune à laquelle font face ces États, ils ont décidé de créer un cadre pour lutter ensemble contre. Ce, après l’échec des autres initiatives comme le G5 Sahel ainsi que les forces onusiennes et françaises dans ces pays. Pour bien mener cette lutte, ces trois États avaient décidé, fin janvier, de quitter la communauté ouest-africaine, Cedeao, qui selon eux n’est d’aucun soutien dans cette lutte.

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