Une attaque meurtrière au nord du Togo, visant les forces armées togolaises a eu lieu le week-end dernier. Ces événements tragiques se sont déroulés près de la frontière avec le Burkina Faso. L’attaque a été revendiquée par le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM).
Suite à cette attaque meurtrière au nord du Togo, le général Tiani, chef du Conseil National pour la Sauvegarde de la patrie (CNSP), dans un communiqué a adressé ses condoléances au peuple togolais évoquant des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels, sans plus de précision.
L’ampleur de cette attaque meurtrière au nord du Togo
Des images montrant des véhicules militaires criblés de balles, et des corps de soldats gisant à terre sur les réseaux sociaux, montrent la gravité de cette attaque meurtrière au nord du Togo, qui a frappé les forces de défense et de sécurité le samedi 20 juillet 2024.
L’attaque aurait visé un poste avancé de l’armée togolaise à Kpekpakandi, dans la région des Savanes, au nord du Togo, près de la frontière avec le Burkina Faso.
L’attaque Revendiquée par le JNIM
Alors que le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), a revendiqué l’attaque de kpekpakandi, du côté des autorités togolaises, silence radio sur la tragédie. Sur les réseaux sociaux ou la nouvelle circule, des togolais expriment leur préoccupation, et publient des messages de soutien aux forces de défense et de sécurité.
Rappelons que la zone de Kpekpakandi n’est pas à sa première attaque. Il y a deux ans, un poste militaire avait déjà été pris pour cible par des hommes armés dans le canton de Tandjouaré toujours à la frontière avec le Burkina Faso.
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Cette attaque meurtrière au nord du Togo, dans la localité de kpekpankandi s’inscrit dans un contexte régional marqué par une recrudescence des activités des groupes extrémistes dans le Sahel. Les pays voisins, comme le Burkina Faso et le Mali, sont régulièrement confrontés à des attaques similaires.
L’attaque de kpekpakandi contre les militaires togolais rappelle ainsi les défis sécuritaires auxquels font face les pays du sahel et leurs voisins. Tandis que les autorités togolaises redoublent d’efforts pour garantir la sécurité nationale, le peuple togolais, lui, uni dans la douleur, reste déterminé à faire face à cette menace avec courage et résilience.
AMINA KABO DJARMAH, stagiaire
