Dans un communiqué officiel diffusé ce lundi, le groupe terroriste GSIM a confirmé l’adhésion de Houssein Gholam, un chef militaire de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), chassé du nord du Mali, par l’armée nationale.
Les nouvelles autorités du Mali ont toujours considérés ces rebelles du CMA qui occupaient le nord du Mali comme des terroristes. Pour les autorités, ils ne sont pas des interlocuteurs légitimes puisqu’ils s’acoquinent avec les différents des autres terroristes qui écument le nord du Mali.
CMA égal terroristes
Dans son communiqué, le groupe terroriste s’est réjoui de l’adhésion de l’adhésion de ce chef militaire du CMA. En effet, le colonel Houssein Gholam était un chef militaire du Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA), l’une des trois composantes des rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
Alors que ce mouvement a souvent rejeté les accusations du gouvernement malien, ce dernier vient d’être conforté dans ses allégations. En effet, les autorités de la transition malienne ont toujours dénoncé la collusion entre les rebelles et les groupes terroristes.
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Cette adhésion n’aurait pas été possible s’il n’y avait pas de collusion. On peut imaginer que ce n’est que la face émergée de l’iceberg, les combattants des deux groupes pouvant mener des opérations ensemble sans l’avouer, étant donné qu’ils occupaient tous le nord du pays. En novembre 2023, Bamako avait lancé des poursuites judiciaires contre les chefs du CMA et les mouvements terroristes.
