Un rapport publié par le Fonds monétaire international (FMI) en janvier et rapporté par le média Sikafinance, prédit une croissance économique pour le Burkina, le Mali et le Niger. Les perspectives économiques dans le Sahel sont donc prometteuses.
‘’Perspectives économiques mondiales’’ est le nom du rapport périodiquement par l’institution de Bretton Woods. A travers ce document, le FMI présente une analyse de l’évolution économique au niveau mondial et les projections de la croissance mondiale.
De la croissance économique au Sahel
Selon le rapport du FMI consulté par Sikafinance, l’année 2023 s’est achevée sur une bonne croissance dans ces trois pays du Sahel, en moyenne supérieure à celle de l’Afrique subsaharienne qui s’établissait à 2,9%. Au Niger, la croissance économique a connu une chute en 2023, de 11% l’année précédente à 2,3%. Mais l’année 2024 promet une embellie avec une croissance à 12,8% ; tendance qui va connaitre une petite baisse en 2024 pour s’établir à 7,4%.
La raison de ce progrès, selon le rapport, est la mise en service depuis novembre 2023, de l’oléoduc géant qui relie les sites de production pétrolifère du sud-est du pays vers le port de Sèmè au Bénin. Avec cette infrastructure, le Niger va pouvoir écouler pour la première fois son brut sur le marché international. Malgré les sanctions de la Cedeao et la fermeture des frontières, le Bénin est resté favorable à cette coopération qui va lui être aussi bénéfique.
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Les revenus de cette activité vont représenter environ 50% des recettes fiscales du pays, selon les autorités nigériennes, avec l’exportation de 90.000 barils sur les 110.000 qui seront produits par jour. Au Burkina, la croissance économique s’estimait à 4,3% en 2023. Elle va connaitre une légère hausse en 2024 pour s’établir à 4,3% et continuer sa progression en 2025 pour atteindre 5,1%, selon le rapport.
Quant au Mali, la croissance du PIB qui était de 4% en 2023, va se maintenir cette année avant de progresser en 2025 pour atteindre 5%. Ces pays font donc preuve d’une grande résilience malgré la crise sécuritaire et les sanctions financières de la Cedeao et de l’Uemoa prises contre eux.
