Au Niger, sept soldats ont été tués et deux autres blessés, dans une attaque à Boni près de la frontière avec le Burkina Faso, a indiqué ce mardi le ministre de la Défense nationale dans un communiqué.
Dans un communiqué signé par le ministère nigérien de la Défense nationale, le général de corps d’Armée Salifou Mody, une l’attaque à Boni a visé un détachement des Forces armées nigériennes (FAN) dans cette localité située dans la zone des trois frontières.
Le Bilan de l’attaque à Boni
Cette attaque à Boni, selon le général de corps d’Armée Salifou Mody, a causé la perte de: « sept soldats et deux blessés dont un civil ».
Tout en présentant ses condoléances les plus attriste aux familles des sept soldats tués dans cette attaque à Boni, le ministre de la Défense nationale, le général de corps d’Armée Salifou Mody, a tenu à rassurer les populations de la détermination inébranlable des forces de défense et de sécurité à poursuivre la lutte contre la menace terroriste.
L’attaque à Boni revendiquer par le JNIM
Avant le communiqué du gouvernement, le JNIM, affilié à Al Qaïda, avait plutôt revendiqué cette attaque à Boni, affirmant avoir pris le contrôle du camp où sont basées les forces combattantes. Une revendication qui n’est pas à sa première, car la position militaire de Boni est la cible d’attaques menées par les différents groupes armés terroristes (GAT) qui sévissent dans cette partie de la zone des trois frontières, précisément dans le Liptako-Gourma où sévissent régulièrement l’État islamique au grand Sahara (EIGS) ou sa nouvelle franchise sahélienne, l’Etat islamique au Sahel (EIS), a déclaré le le général de corps d’Armée Salifou Mody.
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Depuis 2022, le dispositif sécuritaire a été renforcé dans la zone avec plusieurs bataillons de l’armée créés dans le cadre de l’opération Niyya », de l’armée nigérienne. Ce qui a permis de réduire les attaques dans la zone. Mais ces derniers mois, les groupes armés terroristes qui y sont installés ont repris les hostilités, multipliant les attaques contre les positions militaires et les populations civiles dans la zone. L’attaque à Boni en est une illustration parfaite.
