Le comité national de pilotage du retrait du Mali de la CEDEAO s’est réuni pour la première fois ce jeudi à Bamako. La réunion a été présidée par les ministre maliens des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop et de l’Administration territoriale, Colonel Abdoulaye Maiga.
Fin janvier, le Mali, le Burkina-Faso et le Niger ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Les efforts de l’organisation ouest-africaine allant jusqu’à l’abandon des sanctions contre le Niger, pour les faire revenir sur leur décision, n’a pas réussi.
Le comité national de pilotage en action
Une vingtaine de membres du gouvernement malien était présent à cette première réunion du comité national de pilotage du retrait de la CEDEAO. L’objectif de cette rencontre était de d’orienter, d’harmoniser et d’examiner les actions liées à la gestion des impacts du retrait du Mali de la CEDEAO. Mais aussi de procéder à une analyse objective sur les plans politiques et économiques pour le bien du peuple malien.
A la fin de la rencontre, le ministre Abdoulaye Diop a expliqué à la presse, que la réunion est une instruction du président de la transition, colonel Assimi Goïta, et du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga. L’instruction des autorités est qu’ils mettent tout en œuvre pour bien gérer le processus de retrait. Ce, en œuvrant à mettre en exécution la stratégie définie par le gouvernement.
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Tout ceci doit se faire dans la préservation des intérêts du Mali. «C’est dans ce cadre que nous avons convoqué cette première en concertation avec le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation pour pouvoir rassembler une vingtaine de membres du gouvernement qui sont concernés par la matière», a indiqué Abdoulaye Diop.
Cette première réunion du comité national de pilotage a permis aux participants de d’évaluer les impacts du retrait et de proposer un certain nombre d’actions pour se préparer à remédier à la situation. Les participants ont aussi planché sur la coordination des actions avec les pays membres de l’AES, en vue des négociations concertées et harmonisées. Pour ces ministres, ce retrait offre une opportunité au Mali en lui ouvrant de nouvelles perspectives de développement.
