Le Premier ministre du Mali, a reçu ce jeudi 25 avril, un groupe de consultants sénégalais. Ces derniers étaient venus exposer au Dr Choguel Kokalla Maïga, un projet de construction d’une raffinerie d’or au Mali.
Le Mali est un pays dont le sous-sol est riche en minerais dont l’or. Le pays est d’ailleurs classé en 2022 troisième producteur d’or en Afrique avec 69,5 tonnes de ce minerai extrait de sons sous-sol. L’exploitation du métal jaune contribue à hauteur de 10% de son PIB et les nouvelles autorités ont adopté un nouveau code minier destiné à assainir le secteur des mines en général et de l’or en particulier.
Raffinerie d’or au Mali
Le projet de construction de la raffinerie d’or a été présenté par des membres du Groupe Consultants Sénégalais, intervenant dans le développement des relations internationales, et le Directeur général de la société Hamza Koma Gold, Abdoulaye Hamma Maïga. Ce projet est porté par Cheikh Saoud Abdallah Saoud Al-Talib, de la famille princière saoudienne.
Le projet sera financé dans le cadre d’un partenariat public-privé et va consister en la transformation sur place de l’or dans les environs de Bamako. Il comporte également la construction d’écoles et d’hôpitaux au bénéfice des populations tout en respectant les normes environnementales. L’information a été bien accueillie par le Premier ministre malien.
Lire aussi : Mali : révolution dans l’éducation avec le nouveau programme PNEV
Le Dr Choguel Maïga s’est réjoui du fait que le projet de la raffinerie d’or intègre les nouvelles règles issues de la nouvelle loi minière. Il a rappelé le respect des trois principes constitutionnels, édictés par le Président de la transition et qui gouvernent les relations internationales du Mali. Il s’agit du respect de la souveraineté du Mali, le respect de ses choix stratégiques et de partenariats et la défense des intérêts vitaux du peuple malien.
Aussi, le Premier ministre a fait savoir à ses visiteurs que le secteur des mines est aujourd’hui géré au plus haut niveau de l’État, par le président de la transition, le Colonel Assimi Goïta. Aussi, il a conseillé ces hommes d’affaires de commencer leur démarche en s’adressant ai ministère des Affaires étrangères, premier contact en matière d’investissement provenant de l’extérieur.
Le projet sera ensuite par ce ministère en collaboration avec celui des mines et de l’économie. Ces derniers après rendront compte au président de la transition qui décidera en dernier lieu si le Mali accueillera cette raffinerie d’or.
Mali : révolution dans l’éducation avec le nouveau programme PNEV
