Une rencontre des experts du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques du Mali et du Burkina Faso (CN-CMAPR) se tient à Ouagadougou, du 23 au 26 avril autour de la «Contribution des centres nationaux d’alerte précoce et de réponse dans la prévention et la mitigation des risques de sécurité humaine dans le Sahel».
«Contribution des centres nationaux d’alerte précoce et de réponse dans la prévention et la mitigation des risques de sécurité humaine dans le Sahel» c’est le thème de cette rencontre des experts du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques du Mali et du Burkina Faso (CN-CMAPR).
Des sous thèmes développés au cours d’ ateliers à cette rencontre des experts du CN-CMAPR du Mali et du Burkina Faso
Les ateliers qui vont meubler cette rencontre des experts du CN-CMAPR du Mali et du Burkina Faso, auront pour thème « Comprendre l’AES à travers l’examen de la charte de l’AES » et « Place et rôle des centres nationaux d’alerte précoce et de réponse dans le dispositif de l’AES ».
Selon l’inspecteur général de police, Jean Alexandre Darga, secrétaire permanent du centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse (CN-CMAPR) du Burkina Faso: « cette séance de travail s’est voulu afin de fédérer les actions des pays de l’AES en matière d’alerte et de sécurité humaine ».
Tout espérant de bon résultats à la fin de cette rencontre des experts du CN-CMAPR du Mali et du Burkina Faso, Jean Alexandre Darga a confié que les résultats qui sortiront de la rencontre seront proposés aux deux gouvernements.
La satisfecit du Mali pour la tenue de la rencontre entre experts du CN-CMAPR du Mali et du Burkina Faso
Le colonel-major Oumar Niguizié Coulibaly, directeur général du Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques (CNAP) du Mali a lui aussi salué la tenue de cette rencontre des experts du CN-CMAPR du Mali et du Burkina Faso, qui concretise ainsi l’alliance créée par les trois pays du sahel en proie au terrorisme. Pour lui, c’est l’occasion pour les deux Centres nationaux pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques de contribuer et accompagner leurs gouvernements dans les prises de décision.
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«Nos autorités ont exprimé cette volonté que nous soyons ensemble. Il est important de concrétiser cette alliance, il était important que nous faisions le déplacement pour échanger non seulement sur nos bonnes pratiques, mais aussi échanger sur comment nous pourrions ensemble jouer notre rôle d’aide à la décision», a expliqué colonel-major Oumar Niguizié Coulibaly.
En rappel, c’est depuis le 16 septembre 2023 que les autorités du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont signé la charte du Liptako Gourma qui consacrait la naissance de l’Alliance des États du Sahel.
