Incroyable mais vrai, comme dans un film à l’américaine, 200 prisonniers se sont évadés de la prison de koutoukalé. Situé à environ 50 km au nord-ouest de Niamey, la capitale du Niger, cet établissement de haute sécurité, connu pour détenir certains les criminels les plus dangereux du pays, a été le théâtre de cette évasion spectaculaire le 11 juillet 2024.
Comme dans un film hollywoodien, ce sont les tirs et les détonations à l’intérieur de la prison de Koutoukalé qui ont alerté les gardes dans l’après-midi du 11 juillet 2024. Selon des sources sécuritaires, les mutins ont rapidement pris le dessus.
Nombre d’entre eux ont réussi à franchir les portes blindées, les barbelés, et les vastes tranchées qui entourent la prison de Koutoukalé, avant de s’évaporer dans la nature avec comme butin d’importantes quantités d’armes et des véhicules. Il faut noter que cet établissement détient un nombre important de criminels de grands chemins et des trafiquants de drogue.
Des membres de groupes terroristes parmi les évadés de la prison de Koutoukalé
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Les autorités nigériennes ont confirmé que parmi les évadés se trouvent plusieurs figures clés de groupes terroristes opérant dans la région du Sahel. Un message radio du ministre de l’Intérieur destiné à tous les gouverneurs a confirmé cette évasion et un appel est lancé aux chefs des villages environnants et aux leaders religieux pour que soit dénoncé tout individu suspect.
La région du fleuve Niger mise en alerte
Des renforts militaires ont été déployés pour sécuriser la zone et traquer les évadés. Des appels à l’aide ont également été lancés aux pays voisins et aux forces internationales présentes dans la région pour contenir la menace terroriste croissante.
Toute la région du fleuve Niger est mise en alerte, notamment les régions de Niamey et de Tillabéri où un couvre-feu a été décrété. Cette évasion à la prison de koutoukalé représente une menace significative pour la sécurité nationale et régionale, exacerbant la situation déjà précaire dans le sahel.
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Plusieurs interrogations sur cette évasion
Alors l’inquiétude gagne du terrain, les interrogations s’accumulent sur cette spectaculaire évasion à la prison de koutoukalé. Comment donc une prison réputée fortement gardée a pu tomber sous le contrôle de ses détenus qui ont pu se procurer des armes et maîtriser leurs geôliers avant de s’enfuir ? La question reste posée.
Cette évasion massive à la prison de koutoukalé interroge également sur la sécurité et la gestion des prisons au Niger. Une chose est sûre, ce n’est pas que cette prison de Koutoukalé a été la cible de tentative d’évasion. En rappel, par deux fois en octobre 2016, des jihadistes venus de la frontière malienne avaient tenté de libérer leurs camarades et avaient toujours échoué.
Alors que des enquêtes sont en cours pour déterminer comment une attaque d’une telle envergure a pu être menée avec succès et identifier d’éventuelles complicités internes, la réalité est que la prison de Koutoukalé, réputée être la plus sécurisée du pays, a montré des failles importantes dans son dispositif de sécurité.
La lutte contre le terrorisme mis à mal par cette évasion à la prison de Koutoukalé?
L’évasion à la prison de Koutoukalé, notamment de prisonniers terroristes est un point d’inquiétude pour les autorités engagées dans la lutte contre le terrorisme au Niger et dans la région du Sahel.
Alors que celles-ci intensifient leurs efforts pour retrouver les fugitifs, cet incident met en lumière la nécessité d’une coopération renforcée et d’un soutien international pour contrer la menace terroriste et assurer la stabilité au Sahel.
AMINA KABO DJARMAH, stagiaire
