La SENARE (Semaine nationale de la réconciliation) au Mali a été l’occasion de souligner l’importance de la solidarité régionale face aux défis communs. Réunie sous le thème de la solidarité envers les victimes des inondations, cette troisième édition de la SENARE a vu la participation active du Burkina Faso et du Niger, pays également touchés par ces catastrophes naturelles.
La SENARE, un moment fort de solidarité
C’est dans ce contexte que la Semaine nationale de la réconciliation (SENARE) au Mali a pris une dimension régionale. Placée sous le thème de la solidarité envers les victimes des inondations, cette troisième édition a rassemblé les ministres de l’Intérieur et de la Sécurité Publique du Niger, de la Solidarité et de l’Action Humanitaire du Burkina Faso, aux côtés de leurs homologues maliens.
Une réconciliation nécessaire
Face à cette crise humanitaire, les pays de l’AES ont souligné la nécessité de renforcer la solidarité et la cohésion sociale. Les ministres ont rappelé que la réconciliation était un enjeu majeur pour permettre un réel développement économique et social dans la région.
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Le choix de Gao, une région marquée par les conflits, pour le lancement de la SENARE est symbolique. Il témoigne de la volonté des autorités maliennes de favoriser le dialogue et la paix.
Un soutien concret
Pour apporter une réponse concrète aux besoins des populations sinistrées, les pays de l’AES ont mis en place des mécanismes de solidarité. Le Mali a ainsi bénéficié d’un don de 100 millions de francs CFA et de plusieurs tonnes de riz de la part de ses partenaires. Ces aides matérielles sont essentielles pour permettre aux sinistrés de faire face à l’urgence et de reconstruire.
Carol SAWADOGO, Stagiaire
