Le ministère nigérien de l’éducation a annoncé l’égalité de traitement entre les élèves du Niger, Mali et Burkina, candidats à l’examen du CQP. Au-delà des décisions sécuritaires et politiques communes, L’Alliance des États du Sahel entre par ces décisions dans une autre phase de l’intégration.
Initialement pacte de défense mutuelle entre le Mali, le Niger et le Burkina-Faso, l’Alliance des États du Sahel (AES) a pris de l’envergure. Avec la sortie simultanée de ces trois pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO), l’alliance se positionne comme l’instance dans laquelle va se fondre la coopération sous toutes ses formes entre ces 3 pays.
Bonne nouvelle pour des étudiants à l’examen du CPQ
La note d’information du Centre de formation aux métiers (CFM) de Niamey sous la tutelle du ministère de l’Éducation nationale a été relayée sur le réseau social X. La note est destinée aux « parents d’élèves candidats à l’examen du CQP, session 2024, qui sont des ressortissants de l’espace AES (Burkina Faso et Mali ».
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La note informe les parents de ces étudiants candidats au Certificat de qualification professionnelle (CQP), « que les montants des frais de dossier est le même que celui des candidats officiels de nationalité nigérienne ». La note ajoute que « l’administration prendra en charge le règlement du reste des montants prévus par les textes en vigueur pour ces candidats ».
La note insiste sur le fait que cette dérogation ne concerne que les candidats officiels au CFM de nationalité Burkinabé et Malienne. Cette décision est une étape supplémentaire dans la matérialisation de l’intégration entre ces trois pays de l’AES.
