Dans un communiqué ce jeudi 29 février, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a annoncé une décision radicale. C’est celle de suspendre les activités de l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM), suite aux affrontements violents qui ont eu lieu sur le campus de Badalabougou.
Ce n’est pas la première fois que des actes de violence sont signalés sur des campus au Mali. On peut même dire que les violences et les armes à feu sont devenues depuis quelques années une réalité quotidienne sur le campus. Des descentes de policiers ont parfois débouché sur des saisies d’armes et des arrestations d’étudiants, notamment sur le campus de Badalabougou.
Suspension de l’AEEM
Selon la note du ministre de l’Enseignement Supérieur, des affrontements violents avec des armes létales ont eu lieu le 29 février 2024 dans le campus de Badalabougou. Ils ont opposé des « clans rivaux estudiantins » lors du renouvellement des instances du bureau de coordination de l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM).
Ces affrontements se sont soldées par la mort d’un étudiant et plusieurs blessés graves, a précisé le ministre. Ces agissements affectent dangereusement l’espace universitaire et compromettent la sécurité de tous les acteurs qui évoluent dans le monde universitaire, a ajouté le communiqué.
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Tout en présentant ses condoléances à la famille du défunt, à ses proches et souhaité prompt Rétablissement aux blessés, le ministre a promis que ces actes sanglants ne resteront pas impunis et que la paix reviendra sur le campus.
En attendant, le ministre a décidé de suspendre avec effet immédiat les activités de l’AEEM dans l’espace universitaire jusqu’à nouvel ordre.
