Au Niger, le bilan de deux attaques fait 5 soldats et 13 civils tués. Les 05 soldats ont été tués dans l’explosion d’une mine artisanale. Leur unité était en patrouille dans la zone de Samira, sur la rive droite du fleuve Niger, dans la région de Tillabéri. Au même moment, une seconde attaque dans le village de Diblo, près de Kokorou, dans le département de Téra a fait treize (13) morts, tous des civils.
Alors que le week-end précédent, un véhicule des Forces armées nigériennes (FAN) avait aussi sauté sur une mine artisanale lors du passage d’un convoi militaire en opération dans la même zone faisant quatre (04) soldats blessés et le véhicule endommagé.
Le bilan des deux attaques, 5 soldats et 13 civils tués
Ce 15 avril, deux attaques endeuillent le pays. Dans un premier temps, c’est un autre véhicule militaire qui a heurté un engin explosif improvisé (EEI, EID) au passage d’une patrouille en mission dans la zone de Niyya. Au bilan Cinq (05) soldats ont été tués et plusieurs autres blessés.
La seconde attaque, 13 civils tués et plusieurs blessés
Et aux environs de 17h du 15 avril, des individus armés venus à bord de plusieurs motos ont massacré la population dans le village de Diblo, à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Kokorou, dans le département de Téra, région de Tillabéri. De ce massacre, on dénombre treize villageois tués et d’autres blessés dont un cas grave. La veille, dimanche 14 avril, ces mêmes individus avaient attaqué plusieurs hameaux et villages des environs dont Momo Doungouro ou Moma Boungou, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de la commune de Kokorou. Le bilan établi des deux attaques, fait 5 soldats et 13 civils tués.
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Face à la recrudescence des attaques, la multiplication des frappes aériennes
Depuis quelques mois, l’armée a intensifié les opérations militaires dans cette zone des trois frontières avec des frappes aériennes jusqu’au Mali voisin où les assaillants se réfugient le plus souvent. Des opérations qui vont encore se multiplier les prochains jours en coordination avec les armées du Mali et du Burkina, dans le cadre de l’AES, afin d’accentuer la pression sur les Groupes armés terroristes (GAT) a confié des sources sécuritaires
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