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Uranium au Niger : La Société Civile d’Agadez défie Somida devant la justice

Uranium au Niger : La Société Civile d'Agadez défie Somida devant la justice
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Rédigé par La Redaction

Ce mercredi, le tribunal de grande instance hors classe de Niamey a ouvert le procès tant attendu opposant la société civile d’Agadez à la Société des mines de Dasa (Somida). Cette affaire, qui a débuté il y a près d’un an à Agadez, met en lumière les préoccupations environnementales et sociales liées à l’exploitation de l’uranium dans le nord du Niger.

Un collectif d’organisations de la société civile a saisi la justice pour dénoncer les impacts néfastes sur l’environnement et la vie quotidienne des populations locales. Le collectif d’organisations de la société civile d’Agadez considère ce procès comme crucial pour l’avenir des jeunes générations de la région. Au cœur des débats, l’impact environnemental de l’exploitation de l’uranium qui doit être soigneusement évalué. Les représentants de la société civile d’Agadez espèrent que la justice, tout comme il y a un an, sera réceptive à leurs préoccupations.

Les demandes de la Société Civile d’Agadez

En effet, le tribunal d’Agadez avait alors ordonné la suspension des activités de la Somida jusqu’à la publication d’une étude d’impact environnemental, suite aux erreurs constatées dans les prélèvements et analyses. Le suivi de ces mesures avait également été confié à la société civile.

Lors de cette audience au fond, les organisations d’Agadez cherchent à obtenir des réponses concrètes sur les mesures mises en place pour prévenir les effets néfastes de l’exploitation de l’uranium sur l’environnement, les populations locales, et la faune. Elles soulignent le manque de consultations effectives des communautés impactées et s’interrogent sur les retombées économiques réelles pour la région.

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Les préoccupations portent également sur la transparence des processus décisionnels liés à l’exploitation minière et sur l’engagement des autorités à garantir le bien-être des populations locales. Au-delà de l’échelon local, cette affaire soulève des questions cruciales sur la gouvernance des ressources naturelles au Niger.

Avec la participation d’acteurs internationaux, dont Global Atomic, la société minière canadienne détenant 80% de la Somida, l’impact des activités minières sur le plan national et international est mis en lumière. Les résultats de ce procès pourraient influencer les pratiques futures dans le secteur de l’exploitation minière et définir un cadre plus rigoureux pour la protection de l’environnement et des droits des communautés locales au Niger.

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